L’observatoire du Mont-Blanc, chalet Vallot, sélectionné pour le loto du patrimoine piloté par Stéphane Bern

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Dans le cadre de la diffusion des actions participatives des associations de la Vallée, la Ville de Chamonix relaie l’information suivante: le Crea Mont-Blanc appelle aux dons pour la rénovation du chalet Vallot, observatoire du Mont-Blanc. Le projet a été sélectionné pour le loto du patrimoine 2023. 


L’Observatoire du Mont-Blanc est un bâtiment emblématique dans la vallée de Chamonix-Mont-Blanc, fondé dans les années 1880, par Joseph Vallot, pionnier de la recherche scientifique sur notre territoire, occupé aujourd’hui par le CREA. Le Centre de recherche sur les écosystèmes d’altitude qui occupe les lieux depuis 20 ans lance sa rénovation, avec un soutien actif de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, propriétaire des lieux. Pour cela, le CREA lance un appel aux dons. L’idéal serait d’atteindre la somme de 55 000 euros. 


Une partie des revenus du loto du patrimoine seront reversés pour la rénovation du chalet Vallot


Le projet de rénovation a été sélectionné pour représenter la Haute-Savoie par la Mission Patrimoine 2023, menée par Stéphane Bern. Lancée en 2018, la mission patrimoine a pour objectif de sauvegarder les monuments en péril. Chaque année depuis, elle s’associe à la Française des jeux pour une opération impliquant des tickets de loto spéciaux, d’une valeur de 15 euros.


L’histoire de l’Observatoire du Mont-Blanc


En 1881, à peine cent ans après la première ascension du mont Blanc, Joseph Vallot, pionnier de la recherche scientifique dans la vallée, atteint lui-même le sommet. Impressionné par le massif, il décide de construire deux observatoires pour tous scientifiques désireux d’étudier ce sommet mythique : l’un perché sur l’épaule du mont Blanc et son jumeau dans la vallée à Chamonix, l’Observatoire du Mont-Blanc. Ce dernier fut légué par Vallot à l’État par testament pour en faire un lieu de découvertes scientifiques sur le massif. Depuis, l’Observatoire du Mont-Blanc a abrité les bureaux de l’Observatoire de Paris, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et, aujourd’hui, ceux du Centre de recherche sur les écosystèmes d’altitude, le CREA Mont-Blanc. 

L’association, reconnue par les Nations Unies pour son action pour la biodiversité et le climat, est devenue un des organismes pionniers de la recherche scientifique participative, alliant l’usage des nouvelles technologies à la passion pour l’observation de terrain. Chaque année, ce sont des milliers de citoyens-observateurs qui sont invités à collecter et décrypter des informations pour mener, ensemble, des recherches sur les écosystèmes de montagne, dont notamment l’environnement singulier et emblématique du Mont-Blanc.